Danses
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Repertoire de danses (en français et/ou en anglais selon nos sources)

Le Nihon Buyô reprend des éléments des arts du spectacle et des arts populaires qui l’ont précédé.
En près de quatre siècles d’histoire, cette danse a acquis de nombreux visages, représentés aujourd'hui par ses différents courants.
L’un de ces courants est lié à la "culture de Edo", centrée à Tokyo, tandis que l’autre relève de "la culture Kamigata", basée à Kyoto et Osaka.

Elle a ainsi perfectionné au cours du temps les techniques d’autres formes d'art : des éléments de la chorégraphie du kabuki, des mouvements circulaires caractéristiques du théâtre mais aussi éléments des arts du spectacle populaire.
Les instruments traditionnellement utilisés au théâtre sont aussi devenus une partie intégrante de la musique du Nihon buyô.

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Yabu no uguisu , et d'autres danses à venir....

Quelques Danses et leurs explications

Hokushu
(Le Quartier Nord)
Kiyomoto compose au debut du 19e siecle
Hokushu signifie d'abord "le quartier nord" et designe Yoshiwara, le quartier des plaisirs, qui se trouvait au nord du Chateau Edo du Shogun Tokugawa. C'est une des danses portes-bonheur les plus distinguees. Elle est toujours dansee en kimono simple et neutre contrairement a à la plupart des danse kabuki executees en costume. L'interprete decrit la vie et les coutumes de Yoshiwara pendant quatre saisons, en mimant tour à tour, un marchand riche qui se rend a Yoshiwara, une courtisane, un ivrogne, une geisha, etc. LA difficulté de la piece reside dans l'exigence du raffinement de l'intrpretation de tous les personnages.

Rokudan
(exercice de danse, musique de koto, par Kengyu YATSUHASHI, compositeur aveugle du 17e siecle.

Gorô

(execrice de danse, musique tiree d'Ame no Goro, voir Yabu no uguisu)

Kikuzukushi
(Chrysanthèmes en fleur) Nagauta composee en 1850. Danse typique du theatr Kabuki qui comprend tous les mouvements de base: de tete, bras, mains et pieds, consideree comme une piece d'etude.
Des chrysanthemes se transforment en jeunes filles qui dansent dans un jardin de fleurs.

Toryanse

(Laissez-moi passer, s'il vus plait) Chanson d'enfants

Yabu no uguisu
(Rossignol en buisson) Tiree de Nagauta Ame no Goro (Goro sous la pluie). Goro est le frere cadet dans une celebre histoire de vengeance de deux freres, Juro et Goro. Cette danse exprime la virilite d'un jeune samourai. Il danse avec sa bien aimee.

Takasago
(Le Temple Takasago) Hauta composee d l'epoque d'Edo. Cette piece, tiree du theatre No, est la danse d'un vieux couple de divinites sortant de la mer. C'est une piece porte-bonheur, souvent chantee ou dansee lors de mariages.

Kurokami
(Cheveux noirs) Jiuta composée à la fin du 18e siècle. Cette danse exprimne les sentiments d'une femme abandonnée par son amant. La nuit, seule, démêlant ses cheveux, symbole de la jalousie, elle se remémore les moments passés en compagnie de son bien aimé, puis s'endort. Elle entend des sonss de cloche. Dehors la neige tombe..

Umé no kaori
(Parfum de prunier) Tirée de Kiyomoto, Umé no kaori composée par Eiju Kiyomoto en 1827. Elle exprime la joie du printemps et la beauté des fleurs de prunier.

Sakura, sakura
(Fleurs de cerisier) Chanson ancienne de Japon.

Sambasô
Tirée d'Okina, une des plus anciennes pièces de Nô. Un jeune garçon prie un dieu des rizières pour la fertilité et la paix. Il danse et fait sonner des clochettes afin d'appeler la divinité des rizières.

Mitsumen komori

(Bonne d'enfants aux trois masques). Tokiwazu composée par Tokuji Namizaki au début du 19e siècle.
Une bonne d'enfants amuse le bébé qui pleure en jouant trois personnages avec les trois masques qu'elle a achetés à la fête du village.

Sagui musume
(Fille Héron)
Nagauta composée par Chujiro Kineya. La première présentation au theatre kabuki en 1762.
Oeuvre representative de onnagata, acteur de kabuki qui interprete des roles feminins. Une des grandes attractions est le changement instantané de costumes sur la scene devant les spectateurs.
L'esprit de heron qui apparait dans la neige se transforme: sur la première scene en une jeune mariée, sur la seconde en une fille de ville est sur la troisième en un geron qui tombe en enfer et meurt dans la torture.


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K. Rason